Carte de la ville des Gonaïves.
Evolution de la population.
Salle informatique
Photos relative à l’installation des Batteries Roll’s.
Photo relative à l’installation des Inverters de 7kw chacun.
Photo relative à l’installation des panneaux solaires.
Gonaïves – Centre Cardinal Keeler (CECK) • Érigé en 2007 à Bigot, l’entrée sud de la ville des Gonaïves, chef lieu du département de l’Artibonite • Communauté « Saint Jean Bosco » • Patronage / Centre des Jeunes • École Technique et Professionnelle • Distribution d’eau traitée.
Adresse : Salésiens des Gonaïves,
Centre Cardinal Keeler (CECK)
Bigot – Entrée des Gonaïves
e-mail : sdbgonaives@salesienshaiti.org
Directeur : P. Withney JEAN-BAPTISTE
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À propos de l’œuvre :
1. QUELQUES INFORMATIONS SUR LA ZONE :
Gonaïves, communément appelé la Cité de l’Indépendance, est une commune située entre le département de l’Ouest et le département du Nord d’Haïti. Cette ville où se trouve une école professionnelle des salésiens de don Bosco, est le chef lieu du département de l’Artibonite.
En 1935, sur la demande de Son Exellence Monsieur Sténio Vincent, Président de la République d’Haïti, les salésiens de don Bosco sont arrivés en Haïti pour implanter la mission salésienne en faveur de la jeunesse surtout pauvre et défavorisée. Un contrat bien charpenté avait été donc scellé entre l’État haïtien et la Congrégation des salésiens de don Bosco sur l’éducation des jeunes (cf. Le Moniteur, Journal officiel de la République d’Haïti, No 48, lundi 10 juin 1935).
En effet, le Centre Cardinal Keeler doit son origine aux multiples dignitaires de l’Église Catholique, plus précisément du diocèse des Gonaïves et de celui de Baltimore. Chronologiquement parlant, les démarches ont été entreprises dans la décade des années quatre-vingt-dix. Pour y parvenir, Mgr. Emmanuel CONSTANT a dû penser aux salésiens de don Bosco.
Notre présence aux Gonaïves date de l’année 2007, une présence significative et officialisée par le biais d’un contrat avec l’Évêque titulaire de l’époque.
Le 5 mai 2009, dans une circulaire adressée au Supérieur des salésiens, Son Excellence, Mgr Yves Marie PÉAN, successeur de son regretté mémoire, Emmanuel CONSTANT déclara : « Le Centre Cardinal Keeler est autonome. Les salésiens ont la pleine liberté d’entreprendre des démarches auprès des institutions de leur choix […] pour le fonctionnement du Centre et pour le bien des jeunes ». À cette motivation, les salésiens ont pris l’initiative de commencer formellement d’aider les jeunes du diocèse à avoir un métier.
Ainsi, dès octobre 2011, le Centre Cardinal Keeler pouvait offrir ses services aux jeunes à travers les filières suivantes : Informatique bureautique, Secrétariat, Construction bâtiment, Mécanique automobile, Arts Ménagers, Carrelage, Plomberie et Électricité.
2. FORMATION
Étant une œuvre à caractère formatif, les salésiens de don Bosco, à travers l’écoute et l’accompagnement personnalisé s’engagent à donner une formation intégrale aux jeunes.
Objectifs
1. Former des professionnels compétents et honnêtes pouvant être utiles à eux-mêmes et à la société ;
2. Vivre notre vie religieuse et salésienne au milieu des jeunes de manière authentique en vue de mieux les instruire en nous faisant aider par des professeurs compétents et chevronnés ;
3. Offrir à nos destinataires une formation intégrale enracinée dans les valeurs chrétiennes.
Stratégies
– Chercher des professeurs qualifiés pouvant les préparer à cette fin ;
– Fournir des matériels appropriés pour la pratique de leur profession ;
– Réaliser des séminaires et des excursions formatives pour les apprenants ;
– Élaborer un itinéraire de formation qui tient compte de l’approche par compétences (APC) et du nombre de crédits du cycle pour chaque année de formation.
Les Salésiens de don Bosco s’établissent à Bigot, un quartier défavorisé qui se trouve à l’entrée sud de la ville des Gonaïves. Notre œuvre : École Technique/Professionnelle dénommée : Centre Cardinal Keeler (CECK) est construite en vue de répondre aux besoins de la jeunesse du département de l’Artibonite bien qu’elle se trouve aux Gonaïves. Dans les pages qui suivent, vous trouverez des informations concernant les Gonaïves et ses cinq zones principales selon l’Institut Haïtien de Statistique et d’Informatique (IHSI).
Gonaïves – Population urbaine
Selon les résultats du dénombrement de 2009, la population totale de la commune des Gonaïves est évaluée à 235340 habitants contre 263716 en 2003. Dans son ensemble cette population a régressé de 10.7% en 6 ans. Cette diminution s’explique principalement par un déplacement massif de la population provoqué par les désastres naturels (cinq au total : Jeanne, Fay, Gustave, Hanna, Ike) dont est victime cette commune côtière depuis septembre 2004. De plus, ces désastres ont occasionné de nombreux morts et des personnes disparues.
La population urbaine de la commune a été particulièrement touchée par ces cataclysmes naturels, passant de 158979 habitants en 2003 à 139488 habitants en 2009. Parmi les cinq zones constituant le milieu urbain, le Centre ville et la zone Ka Soleil ont été les plus affectées : leur population a baissé d’environ 31% en moyenne pour la période 2003-2009. Par contre la zone de Biénac/Gathereau a vu sa population augmenter de 26% durant cette même période. Bien que le niveau de vie à Morne Biénac ne soit pas aussi élevé que celles des autres zones, cette dernière semble offrir un refuge idéal aux habitants des autres zones de la ville lors des saisons cycloniques en raison de ses caractéristiques géographiques (zone montagneuse).
De plus, la baisse du taux d’urbanisation de la commune, passant de 60.28% à 59.54% sur cette même période, s’est faite au profit de cette zone, qui contient désormais 28.62% de la population urbaine et 17.04% de la population totale des Gonaïves. Tandis qu’en 2003, la majorité des citadins, soit 24.16%, vivaient dans le Centre ville et 14.56% des gonaïviens habitaient à Bigot/Parc Vincent.
Concentration de la population urbaine
Les vastes inondations, les dommages causés aux bâtiments occasionnés par le passage des cyclones ainsi que les déplacements de population ont complètement modifi é la structure géospatiale de la commune. En 2003 la zone à forte concentration était le Centre-Ville où vivaient 24.2% de la population urbaine sur 12.5% du territoire urbain, soit 18464 habitants au km2. La zone à faible densité était le morne Biénac où 19.9% des citadins vivaient sur 40.6% du territoire urbain, soit une densité de 6069 habitants au km2.
Par contre en 2009, les zones à forte densité sont maintenant Jubilée/Raboteau et Bigot/Parc Vincent qui comptent respectivement 17371 et 14401 habitants au km2. En dépit de l’accroissement de sa population de plus de 26%, Biénac reste une zone à faible concentration en raison de sa superficie qui vaut, en moyenne, 2.8 fois plus que celles des autres zones de la commune.
Dimension des ménages en milieu urbain
Parallèlement à la diminution de la population urbaine de la commune des Gonaïves, on observe une réduction du nombre de ménages en milieu urbain de 46%. Cette diminution est beaucoup plus marquée dans le Centre ville et dans la zone Ka Soleil qui accusent respectivement des diminutions de l’ordre de 55.8% et 60.6%.
Structure par grand groupe d’âges et sexe.
La structure par grand groupe d’âges et sexe est obtenue en rapportant l’eff ectif de la population d’un grand groupe d’âges quelconque à l’effectif total des deux sexes dénombré dans le cadre de l’opération statistique portant sur le dénombrement de la commune des Gonaïves en septembre 2009. L’observation de la structure par grand groupe d’âge permet de déceler le profil jeune de la population totale de la commune considérée. En effet, les enfants des deux sexes de 0 à 14 ans représentent 31% du total de la population dénombrée au niveau de ladite commune. Les adultes, tout sexe confondu, âgés entre 15 à 64 ans, absorbent 66% et les vieux du troisième âge représentent
Les garçons de moins de 15 ans représentent 15% de la population totale des deux sexes. Les adultes du même sexe de 15 à 64 ans absorbent 30% et les vieux de 65 ans et plus représentent seulement 1%. Les enfants de sexe féminin absorbent 16%, les adultes de 15 à 64 ans 36% et les vieux du troisième âge 2%. Il convient de faire remarquer la supériorité numérique de la population féminine (54%) comparée à celle de l’autre sexe (46%).